CHAPITRE 08 : De surprise en surprises... Partie 1 - Joris grandit.

Cher Journal,

Ces deux derniers jours ont été assez riches en émotion... Joris a grandi hier et aujourd'hui j'ai accouché d'un magnifique bébé... Je sais, tu veux plus de détails ! J'y viens... Rolala, ce que tu peux être impatient !

-Tu n'as pas idée à quel point !
- Qui est là ?
- ...
- J'ai dû rêver...

Désolée, je viens d'être interrompue dans mon récit. Par moments, j'ai vraiment l'impression de devenir folle... Enfin, je me dois de consigner par écrit tout ce qui m'arrive, je ne sais pourquoi bien que cela m'arrange car cela m'aide beaucoup à ne pas devenir folle et à me libérer de certaines émotions trop pesantes.

- Ravie d'avoir pu t'aider.
- Qui est là ? Je deviens folle, voilà que j'entends des voies maintenant ! Il va falloir que je ne tarde pas à me coucher... La fatigue sans doute.
- Tu crois ?
- Bon ça suffit ! Qui êtes vous et où êtes vous à la fin ? Dans ma tête ?
- Non ! Je suis sous ton nez....
- Dis tout de suite que je suis aveugle !...
- Tu n'y est pas ! C'est moi ton journal, comme tu m'appelles ou pour te reprendre textuellement ton "Cher Journal"...
- Mais c'est impossible tu ne peux me parler...
- Si je le peux de vive voie comme maintenant, par télépathie ou par écrit. Jette un oeil sur la page !

- Mince alors ! Suis-je en train de rêver ? Ou alors je deviens folle par la faute de ce jeu de réalité ! ...Fallait que je m'y attende !
- Mais non ! Rassure-toi ! Je suis très vieux et ai vu beaucoup de choses dans la vie... Lorsque tu m'as acheté chez ce libraire il y a quelques mois j'étais super heureuse...
- Tu es donc une femme ?
- Je suis l'esprit de la première femme de la Lignée des Sorcières Halliwell, enfermé ici afin de guider mes descendantes dans leurs vies ! Mais il y a bien longtemps que je n'ai servi et j'en avais marre de prendre la poussière chez ce bouquiniste et désespérait qu'une descendante ne fasse son apparition et te voilà...
- Les Halliwell ? Je connais bien, c'est une série télévisée que je suivais lors de mes études ! J'adorais d'ailleurs... Mais tu ne dois pas parler de ces filles là car elles sortent direct d'une fiction !
- Détrompe toi ! Elles ont bel et bien existé... Et vu que tu es en ma possession, c'est que tu es l'une de mes descendantes.
- Mais c'est tout bonnement impossible ! Je ne m'appelle pas Halliwell, déjà. De plus, je n'ai pas souvenir que leur grimoire parlait... et il y avait des sorts sur les pages de ce livre et physiquement tu es loin d'en avoir l'apparence...
- Je m'adapte en fonction des époques et de la situation en ce qui concerne mon apparence... En l'heure actuelle des choses, il n'y a pas de danger immédiat et cela fait un peu plus d'un siècle qu'il n'y a pas eu de perturbations ni de troubles de toutes sorte. Et puis comme tu l'as si bien dit, il ne faut pascroire que tout s'est passé comme dans la série dont tu parles, bien qu'elle soit assez fidèle à la réalité de ce qui s'est passé. Mes sorts, quand à eux sont invisibles à l'oeil nu, et ce afin d'éviter qu'ils ne tombent aux mains de personnes qui seraient mal-intentionnées ! De plus, tu es sans conteste possible une de mes descendantes, de la plus sûre des manières qui soit... Je suis équipé d'un sort qui ne permets qu'à mes descendantes de s'intéresser à moi...
- J'ai du mal à y croire, mais je suis bien obligée de me rendre à l'évidence... Mais bon, je préfèrerai, à l'avenir, que tu ne t'adresse à moi dans la mesure du possible que par télépathie, ou d'attendre que je sois seule pour me parler...
- Très bien, comme tu voudras ! Et puis t'inquiètes pas je comprend très bien tes hésitations et je suis ravie de participer à ma manière à ce jeu télévisé même s'il ne te convient pas à ta personalité... Je te soutiendrai du mieux que je peux.
- Merci ! Désolée de te couper dans cette discussion intéressante au plus haut point, je te le concède, mais il faut que je continue à rédiger le compte-rendu au sein de tes pages... Je devrais donc en faire des photocopies afin de les remettre à cette Yoyotte Delatouf. Je comptais le lui remettre sous forme de Notebook, dont tu as pris l'apparence... Ce n'est donc plus possible.
- T'inquiète, fait donc Virginia. Puis c'est en partie pour cela que je me suis manifestée... A bientôt donc et bonne nuit ma belle !

Comme je le disais, voici le récit de ces deux derniers jours. Hier matin, je me levai et rejoignais Joris dans sa chambre afin de m'occuper de lui. Je le calmai en lui faisant un câlin telle la maman gaga de son petit garçon que je suis. Ensuite de quoi je le changeai.





J'étais sur le point de l'allaiter, lorsque le berceau se mit à bouger et étinceler. Tout à coup, Joris me surprit et popa en dehors de son berceau, manquant me percuter.





Et voilà à quoi il ressemble après s'être coiffé et avoir passé des vêtements potables. Je trouve qu'il ressemble beaucoup à son père, J, mais il a hérité de mes yeux. Je suis trop contente ! Il est trop chou mon amour...





Il avait tellement faim qu'il partit direct au frigo se prendre une assiette après ça. Et il s'installa dans sa chambre afin de la manger. Heureusement que j'avais des restes de pomme-de-terre.



Je suis restée sans voie un petit moment après le premier instant de surprise et émerveillement passés. Il était devenu un beau petit garçon mais il avait grandi trop vite ! Je m'attendais à un bambin pour lequel j'aurai mis en place l'apprentissage de la marche, de la propreté... Là, c'était tout bonnement incroyable et je me résolus à faire un saut à la bibliothèque de Willow Creek, y mener des recherches sur le sujet. A l'hôpital, ils ne m'avaient rien dit... Bizarre ! Au pire j'irai leur demander des précisions...



J'ai passé plus de deux heures à parcourir Simpédia à la recherche d'informations sur le sujet, mais sans succès...



Je quittai donc la bibliothèque le moral dans les chaussettes, au plus bas. Joris m'attendait au petit parc d'à côté. Je le récupérai et nous rentrâmes. Vivement que la construction de la bibliothèque et salle de sport de NewCrest s'achèvent ! Cela nous ferait moins de trajet. La nuit tombait quand nous arrivâmes enfin à destination et Joris avait hâte de prendre une bonne douche et se coucher. Nous avions pris un sandwich sur la route du retour et il était maintenant fatigué de sa journée. En plus, il débutait sa première journée d'école le lendemain. Nous venions de passer le portique du j'ardin, que je vis une silhouette assise sur le banc, dans la pénombre du jardin. Mon coeur fit une embardée, pensant de suite à Jason...

- Dis mon coeur, file à ta douche et couche toi ensuite. Je viendrai t'embrasser dès que j'au terminé d'entretenir le jardin.
- Oui M'an ! ...



- Et lave bien tes cheveux pour être beau pour ton premier jour d'école !
- Ok, M'an. Dacodac !



Une fois qu'il fut rentré je me retournai et me dirigeai vers le fond du jardin afin de vérifier mon intuition...

- Bonsoir Virginia... Désolé de passer aussi tard. Je ne te dérange pas ?